C’est quoi le 11 novembre ?
On commémore la fin de la Première Guerre mondiale (1914–1918) et on rend hommage à tous les soldats morts pour la France 🪖.
Le 11 novembre 1918, à 11 heures, les combats cessent. La France et l'Allemagne signent l’armistice après 4 années de guerre. L’accord est signé, dans un wagon à Rethondes, en forêt de Compiègne.
✍🏼 C'est finalement le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 qui mettra officiellement fin à la Grande Guerre.
Le conflit a fait au total près de 10 millions de morts et disparus et 21 millions de blessés. La France compte 1.7 million de morts dont 1,4 million de soldats soit 18% des effectifs mobilisés et 4 millions de blessés. Elle fut effroyable par son intensité.
Le département de l’Aveyron est rudement touché. Il perd 15 000 de ses enfants auxquels il faut ajouter 3 550 blessés, passés par le centre de réadaptation de Rodez. Toutes les familles furent touchées, directement ou indirectement par ce conflit, confrontées à la mort d’un mari, d’un père, d’un frère, d’un fils, d’un ami.
Depuis 1922, le 11 novembre est un jour de mémoire. Des cérémonies ont lieu dans les communes, on dépose des fleurs au pied des monuments aux morts et on observe une minute de silence pour rendre hommage aux soldats disparus.
🕯️ À Paris, la cérémonie principale se déroule sous l’Arc de Triomphe, où brûle la flamme du Soldat inconnu, symbole du souvenir éternel.
Pourquoi c’est un jour férié ?
La première commémoration a lieu le 11 novembre 1919, ce jour devient alors un jour de recueillement pour rendre hommage aux soldats morts.
C'est en 1922 que le 11 novembre devient un jour férié en France, afin que chacun puisse rendre hommage aux morts, de cette guerre, militaires mais aussi civils.
En 1923, André Maginot (Ministre de la Guerre) inaugure la Flamme du souvenir qui est ravivée chaque soir sous l’Arc de Triomphe et symbolise la mémoire perpétuelle.
Cette célébration souligne l’importance de ce devoir de mémoire pour maintenir le souvenir de ces sacrifices pour les générations futures.
Sources : Ministère des armées et des anciens combattants, Lumni