Pour mémoire…
Le 27 janvier 1945, l'armée soviétique entrait dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, et découvrait l'horreur de la Shoah. L'Allemagne nazie avait alors exterminé six millions de juifs européens, dont un million sont morts dans ce camp entre 1940 et 1945, souligne le musée d'Auschwitz.
Histoire de la "journée du 27 janvier"
En 2002, les ministres européens de l’Éducation ont institué la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements scolaires des États membres de l’Europe.
En 2005, l’ONU a retenu la date du 27 janvier, date de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau par l’armée soviétique, pour instituer une Journée internationale de la mémoire de l’Holocauste.
Lundi 27 janvier 2025
On commémore cette année le 80ème anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau.
Une cinquantaine de survivants d'Auschwitz sont présents à cette commémoration. Il s’agit peut-être du dernier grand anniversaire réunissant un groupe important de survivants. C’est une cérémonie en leur honneur. Une des dernières grandes occasions d'écouter leurs témoignages.
Témoignages de survivants
Ginette Kolinka, 99 ans, déportée à 19 ans à Auschwitz-Birkenau fait partie des derniers survivants de la Shoah capables de transmettre ce que fut l'expérience des camps. Véritable « passeuse de mémoire », elle sillonne la France de collèges en lycées pour témoigner devant les élèves.
Simone Veil, décédée en 2017, déportée à 16 ans à Auschwitz-Birkenau, survivante des camps de concentration, incarne pour les français la mémoire de la shoah. Elle aussi a témoigné et raconté sa déportation.
Le sais-tu ?
En 2015, à l’occasion du 70ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, le Réseau des lieux de mémoire de la Shoah en France qui rassemble onze institutions, a décidé de réunir un groupe de « Jeunes ambassadeurs de la mémoire ».