Comprendre les nouvelles technologies

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Comprendre les nouvelles technologies

Chaque jour ou presque, on entend parler d’IA

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle possède de nombreux avantages et c'est pour cette raison qu'on la retrouve partout. On l'utilise chaque jour sans le savoir !
Ex : les montres et les enceintes connectées, les moteurs de recherche, les plateformes de streaming (Netflix), les réseaux sociaux, ...

L'utilisation la plus répandue, c'est le moteur de recherche (Google, Yahoo, Bing, ...) : avec une question ou un mot, cet outil est capable de fournir des résultats à ta recherche en quelques secondes.

Mais l'Intelligence Artificielle, c'est quoi exactement ? 

Ce terme regroupe différentes techniques informatiques qui imitent l’intelligence humaine pour effectuer certaines tâches.

Il existe aujourd’hui des centaines de milliers de types d’IA, regroupées en 3 catégories :

  1. La 1ère, qui date des années 60/80 est basée sur les règles
    Ex : les GPS ou les robots de jeu d'échecs
  2. La 2ème est basée sur l’apprentissage automatique et permet à la machine d’ajuster ses paramètres en analysant les données de navigation (tes recherches). 
    Ex : l’algorithme des moteurs de recherche (Google) ou celui des sites marchands 
  3. La 3ème regroupe ce qui est appelé des « réseaux de neurones » et qui est utilisée pour traiter les images ou générer du texte et des images.

L’IA peut produire du texte, des images et du contenu audio en quelques secondes, et elle ne cesse de progresser en s’entraînant en permanence. Elle traite des milliards d’informations et elle est présente dans de nombreux domaines.
Ex : les téléphones, les tablettes, les bornes interactives ou encore les systèmes de navigations dans les transports (GPS)

Un peu compliqué tout ça ! Tu n'as pas tout compris ? Clique ICI

 

Comment fonctionne l'IA ?

Il existe aujourd'hui des robots programmés pour rédiger des articles d'informations sur différents sujets. Ces robots sont dotés d'une intelligence artificielle qui fonctionne grâce à des algorithmes qui traitent des milliards de données appelées les big data.

Les datas, ce sont les données dématérialisées qui circulent via un réseau téléphonique ou un réseau informatique. Elles sont stockées et conservées dans les data centers.

L’IA peut nous aider à résoudre des problèmes qui seraient ingérables pour notre cerveau ! Mais les humains ont un avantage sur elle, c’est notre intelligence émotionnelle qui nous permet de réagir face à des situations inconnues.

L’IA ne pense pas, elle calcule. Le but de son invention est d’imiter une capacité humaine (trop pénible pour nous) ou de pallier à une incapacité humaine (rapidité de calculs par exemple).

Un outil, capable de faire des prouesses, mais qui peut faire peur

Quels sont les risques ?

Le plus grand risque repose sur la surabondance d’informations inexactes ou de mauvaises qualités générées par l’IA. 
Ex : 34 millions d’images artificielles sont produites chaque jour par l’IA

Ce n’est pas l’utilisation de l’IA qui pose problème, c’est l’usage qui peut en être fait, par exemple, dans le but de manipuler l’opinion publique ou de monopoliser l’information.

Certains moteurs de recherche mettent en place des systèmes permettant d’être averti quand un contenu est généré par l’IA mais il n’y a pas de solution miracle. Il reste l’expertise humaine et à chacun de se poser les bonnes questions et de vérifier les informations diffusées ou obtenues.

Il sera nécessaire de mettre en place des lois et des règles pour son usage car elle peut être source de mésinformation ou de désinformation pour les citoyens.

L’autre risque, c’est l’impact écologique car l’IA est puissante mais aussi grande consommatrice d’énergie. 
Ex : chaque requête sur GPT génère environ 1,5 gramme de CO2.

C’est l’autre défi du numérique : limiter son empreinte écologique.

Pour aller plus loin...

Comment créer un prompt, autrement dit interroger une IA générative* et créer un contenu ?


* qui génère du contenu
 

Sources : 
Irène Sulmon – Journaliste à France 24 (07/02/2025)
Laurence Devillers, professeure à l’université Paris-Sorbonne et chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique – CLEMI
Kati Bremme, directrice de l’innovation et de la prospective, rédactrice en chef Méta-Media à France Télévisions - CLEMI